Marchin, Modave, Clavier — Les week-ends du 31 Juillet au 29 Août 2021
La cense seigneuriale
À la fin du 11e siècle, Terwagne comptait six grosses exploitations agricoles appelées censes (dérivé du bas-latin censa, qui veut dire fermage) : Sainte Aldegonde, Dhoem Laurent, Neufville, de Gueldre, Delle Tour, et celle-ci, la cense seigneuriale. Dans les « Délices du Païs de Liège » datant du milieu du 18e siècle, elle est appelée « Château de Terwagne ». La cense seigneuriale est déjà citée en 1300, puis décrite en 1572 lors de l’arpentage. L’ensemble servait de logis aux moines de l’abbaye de Saint-Hubert, lorsqu’ils séjournaient à Terwagne.
On remarque immédiatement la belle tourelle circulaire d’escalier encastrée dans la façade du bâtiment principal : elle ne communiquait pas avec les appartements, mais était réservée à la partie de l’escorte armée qui résidait à cet endroit. Le restant de la troupe était caserné dans la cense Des Dames blanches. Cette tour a servi de prison, de chapelle, de grenier et de colombier. Remarquable portail d’inspiration baroque. Au sud-est, l’ancien volume de donjon en moellons de grès et de calcaire date du 13e siècle.